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Comment remettre sur pied une série en légère perte de vitesse ? Et pourquoi pas en l'associant à une autre série elle aussi en perte de vitesse. Crash, Spyro, ramenez vos fesses. Par les liens sacrés du marketing, je vous unis pour le meilleur, et le moins bon. Vous pouvez embrasser le marsupial. 
 
 
Plutôt destiné à la bande dessinée ou aux séries télé, le cross-over se fait bien rare dans les jeux vidéo. Pour ainsi dire, il n'y a guère que les jeux de baston qui se permettent de mélanger indépendamment les séries dans le but d'offrir un panel de combattants bien variés. Aujourd'hui, Crash et Spyro tentent quand même un rapprochement pour combattre le mal côte à côte. De cette union sont nés deux jeux. Crash Bandicoot : Fusion d'un côté, Spyro : Fusion de l'autre. Que l'on soit plutôt marsupial ou plutôt dragon, on s'orientera naturellement vers l'un ou l'autre. Logique. Les différences entre les deux jeux se comptent sur les doigts d'une patte avant de panda adulte. Globalement, il n'y a que le héros et les niveaux de jeu qui changent. Pour Crash Bandicoot : Fusion - celui qui nous intéresse aujourd'hui - c'est évidemment Crash qui occupe le devant de la scène.  
 
 
Mangez des pommes comme disait l'autre.  
La construction du titre repose sur un principe extrêmement simple : une succession de petites épreuves avant confrontation finale contre Cortex et Ripto, les deux vilains associés pour l'occasion. Crash Bandicoot : Fusion se découpe en 4 niveaux principaux et en une vingtaine d'épreuves de longueur et de difficulté bien diverses. Globalement, on retrouve toujours les mêmes défis dans des décors différents. Un coup, il s'agit de détruire des caisses en temps limité, ailleurs il faut naviguer sur une rivière piégée, dégommer des ennemis à bord d'un char, traverser un niveau à dos d'ours polaire ou traverser une cave agrippé à une chauve-souris. Même si on peut regretter qu'il n'y ait qu'un nombre très restreint de niveaux et d'épreuves, on peut reconnaître que le jeu offre une bonne diversité d'épreuves et donc de gameplay. Ca c'est chouette !  
 
 
Ho hisse ! Une carte à gagner si vous parvenez à soulever les haltères.  
Cela dit, les épreuves variées ne cachent pas le gros défaut du jeu : sa durée de vie extrêmement faible. Il ne faut pas plus de deux malheureuses heures pour venir à bout de tous les défis et boucler le mode histoire ! Pour combler ce cruel désagrément, la cartouche inclut trois mini-jeux à essayer à plusieurs (l'un d'eux ne nécessite qu'un seul exemplaire du jeu). Ces jeux sont certes amusants, mais pas ultimes non plus puisqu'il s'agit essentiellement d'affronter les autres dans des arènes fermées. Toujours pour essayer de relancer sa durée de vie, Crash Bandicoot : Fusion propose enfin un système de cartes à collectionner. Ces cartes doivent être achetées dans des boutiques ou trouvées au hasard des niveaux. Classées suivant leur rareté, vous pourrez ensuite les échanger avec un autre joueur via le câble Link et, comble d'allégresse pour le collectionneur qui sommeille en vous, récupérer des cartes exclusives à Spyro : Fusion ! Outre la satisfaction de les posséder toutes, signalons que ces cartes permettent d'inclure de nouveaux personnages aux modes multijoueurs ainsi que des codes de triche pour le jeu solo. Joie, bonheur et futilité.  
 
 
Crash contre Ripto. Un face à face inédit.  
Doté d'une réalisation de haute volée, comme c'est souvent le cas avec Crash, le gros défaut reste donc cette durée de vie. Tout est mis en oeuvre pour la rallonger, mais en vain, rien n'y fait. La fin arrive trop vite et on se lasse rapidement des modes supplémentaires (multijoueur et collection de cartes). Peut-être aurait-il fallu regrouper en une seule cartouche Spyro : Fusion et Crash : Fusion afin de doubler le nombre d'heures de jeu. Là, Cela aurait été déjà plus intéressant.  
 
 
 
Editeur : 
Vivendi Universal Games  
 
Développeur : 
Vicarious Visions  
 
Type : 
Plates-formes 
 
Support : 
cartouches 
 
Multijoueurs : 
Jusqu'à 4 joueurs en Link (une cartouche suffit suivant le mini-jeu) 
 
Sortie : 
25 juin 2004  
 
Classification : 
Pour tous publics 
 
 
Graphismes:Fidèle à lui même, Crash revient tout beau tout propre. Les graphismes sont d'excellente facture, dommage que de lourds ralentissements interviennent dans certains niveaux. 14/20  
 
Jouabilité:Rien à redire sur la jouabilité des différents niveaux, tout est impeccable, et assez diversifié pour assurer un bon gameplay. 16/20  
 
Durée de vie:Ouille, ouille, ouille. Terminer le jeu en moins de deux heures, ce n'est pas vraiment un gage de satisfaction. Reste les modes multijoueurs ainsi que les cartes à collectionner... Mouais... 8/20  
 
Bande son:La série Crash a réellement une forte identité musicale. L'utilisation de percussions tropicales et de rythmes "à la cool" domine clairement la partition. On retrouve aussi les bruitages communs à tous les jeux du marsupial. 14/20  
 
Scénario -  
 
Note Général: Quel dommage que la durée de vie soit si faible... Si on s'amuse pendant les épreuves, le plaisir est de trop courte durée et l'envie de jouer à plusieurs finie même par s'estomper. L'idée d'associer Crash et Spyro n'est pourtant pas mauvaise et peut-être qu'une suite, plus conséquente cette fois, permettra de rectifier le tir. 
13/20